Qui es tu? [pv Karin Thaler]

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

Un enfant malade fait peur. Quand quelques choses est différent on le cache, on le met de coté. On ne cherche pas à trop s’attacher par peur de souffrir par la suite. La peur de la différence. Mais la question peut être poser. Laquelle? En quoi la différence peut elle effrayer? Personne n’est assez franc pour dire le fond de sa pensée. Pour Johan sa maladie sa différence l’a privé de sa famille. De l’amour de sa mère. Il est peut être temps de raconter l’histoire par le début. Cette histoire là commence il y a 16 ans en Allemagne. Le jour de la naissance de Johan Thaler. C’était en printemps. Deux jours après sa naissance ses parents apprirent que leur enfant ne pourra jamais parler car ses cordes vocales ne se sont pas développer normalement. Comme si cela ne suffisait pas ils apprirent également que leur bébé était atteint de leucémie. Une maladie qui détruit toute les défense immunitaire et qui créé de grand déficit au niveau de hémoglobine. Ses parents décidèrent de le confier à une famille d’accueille en pologne. Johan vécut ces première années entre hôpital et maison. Il apprit a communiquer avec ses mains et aussi avec l’écriture ne pouvant pas parler de façon oral. Il commença à écrire à sa mère biologique qui avait laisser une adresse en Allemagne. Par ces correspondances épistolaire il apprit l’identité de sa mère. Elle s’appelle Alice Simonis. Il appris également l’existence d’une grande sœur du prénom de Karin Thaler habitant à Hambourg et de deux autres sœurs. Elles ignorent tout de lui. Un jour il n’y eut plus aucune lettre. Johan est âgé de 16 ans. Sa mère de cœur celle qui s’occupait de lui depuis sa naissance tomba malade et trouva la mort quelques temps après. Johan en fut anéanti. Il se retrouve tout seul avec sa leucémie et son handicap il est maigre et assez grand. Les services sociaux le placèrent dans un foyer. Dans les foyers il n’y a pas de place pour un adolescent muet et malade. Notre cher Johan décida d’aller en Allemagne tout seul comme un adulte et de comprendre pourquoi. Après avoir fugué et avoir fait du stop le voici à Hambourg ayant pour seule adresse celle d’une dénommé Karin Thaler. Que v’a t’il faire? Il l’ignore. Il se sent si seul? Comme abandonné pour la deuxième fois. D’un aspect rêveur il se laissa guider au grés des sentiers, ses pas le guidèrent aux abords de parois rocheuses. C’est si beau. Notre cher Johan resta un long moment là debout à admirer le paysage.

***Ploc…Ploc…***

Le regard de Johan se porta vers ses pieds. Il vit des gouttes de sang par terre tomber. D’un geste il passa sa main sur son visage vers son nez pour réaliser que ce sang provient ni plus ni moins de lui. Depuis tout gamin il connaît cette sensation et ce genre de saignement lié à la leucémie qui ne fait que récidiver. Par mesure de sécurité il décida de s’asseoir par terre et de caler sa tête contre une roc bien droite de façon à laisser le sang couler à sa guise sans avoir peur de le ravaler.

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Karin aimait les falaises depuis toute gosse, elle y allait souvent pour voir l'hélicoptère intervenir. Elle savait donc que c'était un endroit dangereux. En ce jour du 3 avril, elle ne travaillait pas, elle avait décidé d'aller voir sa maman et ses deux soeurs. Apparemment Alice devait lui dire quelque chose de très important. Karin apprit seulement l'existence d'un frère, d'un petit frère appeler Johan, Karin ne se souvient pas de la grossesse de sa mère, par contre ses soeurs bien, sa mère ne lui avait rien dit. Karin, une fois avoir apprit cela et qu'il n'avait plus de parents adoptif, du moins de maman, entra dans une colère noir, elle en voulait terriblement à sa maman. Heureusement elle connaissait un avocat, elle ferait tout pour retrouver son frère, surtout avec sa maladie. Karin ne pardonnera jamais à sa maman de lui avoir menti depuis le début, puis fallait voir si la maman de Karin disait juste, Karin partit furax de la maison, pour aller aux falaises. Un endroit à deux aspects : magnifique mais aussi dangereux. Karin connaissait bien les falaises grâce à son métier de médecin urgentiste. Karin monta toujours plus haut, jusqu'à arrivé au sommet, son endroit préféré. Quand soudain, elle vit quelque chose qui n'était pas normal. Un adolescent était contre un rocher, mais ce qui la frappa encore plus c'était le sang à ses pieds, en une seconde même pas, Karin vit que ça venait de l'adolescent. Karin ignorait bien sur que cette personne était son frère. Karin s'approcha doucement, et prépara un mouchoir, le garçon était toujours conscient, c'était une bonne chose. Karin mit sa main sur son épaule tout en lui tenant le poignet pour prendre son pouls qui était plus ou moins normal. Karin lui sourit et lui dit doucement :

"Bonjour, je m'appelle Karin, je suis médecin urgentiste, est ce que je peux savoir comment tu t'es fait ça ?"

Karin savait que ça pouvait être un signe de leucémie, mais elle savait avant tout qu'elle le saurait seulement quand il y aura eu diagnostique

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

Pour certaines personnes le sang a quelques choses de fascinant. Tout comme les romans parlant de vampires et de malédiction. Mais pour Johan le sang à une tout autre valeur. Pour lui c’est juste une substance rouge et gluante. Dans certains livres de médecines qu’ils a eu l’occasion de lire durant ses long séjours dans les hôpitaux Johan a apprit que son organisme comptait environ 6 litres de sang. Quantité pas très importante quand on y réfléchis mais quand on le voit jaillirent de notre corps on prend conscience de la vérité. C’est en philosophant sur ce thème que Johan ne remarqua pas immédiatement la femme auprès de lui. Il ne sursauta pas en sentant une main au niveau de son poignet. Une voix lui parvient aux oreilles.

Johan : (D’un geste lent il dégagea son poignet de l’emprise et il écrivit dans le sol avec ses doigts)

##Leucémie. Johan Thaler. Plus médicament plus envie de me battre. Seul maintenant tout seul.##

Johan sentit les larme lui monter aux yeux. Ces larmes humides au gout salées. Il se retrouve tout seul avec un nom d’une sœur inconnue qui doit bien se fichez de son existence. Johan Laissa son regard dans le vague comme perdu à mille lieux.

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Karin ne remarqua pas la ressemblance avec la personne devant lui, elle ignorait donc encore qu'il était vraiment. Quand Karin lui prit le bras, elle eut juste le temps de prendre son pouls qu'il retira son poignet, Karin ne comprit pas tout de suite, puis il se mit à ecrire sur le sol. Leucémie. Donc elle avait vu un peu juste, elle savait que c'était du à une leucémie ce saignement de nez. Puis il écrivit son prénom Johan... Karin ne connaissait pas de Johan dans les patients atteint de leucémie qu'elle connaissait. Mais quand il ecrivit le T et le H, elle observa attentivement, elle sentit son coeur s'accéleré. Et quand elle vit Thaler... Des larmes coulèrent sur ses joues, des larmes de bonheur ? Oui d'avoir retrouvé par un des plus grands hazard son petit frère, mais de tristesse aussi de savoir qu'il a plus envie ni de médicament ni qu'il n'avait plus envie de se battre. Il était seul maintenant. Tout seul. Mais c'était faux, Karin était là et elle deviendrait sa tutrice. Karin vit alors dans les yeux de Johan des larmes, il regardait dans le vague comme perdu, Karin s'asseya derrière lui le prenant dans ses bras, l'adolescent devait surement se demander qui elle était pour faire ça... Karin avant qu'il ne la jette ou qu'il pose la question, Karin lui dit d'une voix tremblante et pleine de sanglot

"Johan, je veux pas que tu parles comme ça, on va se battre ensemble et on va guérir, tu vas guérir, je te le promets. Et tu n'es pas tout seul. Je suis là moi. Et si tu te demandes qui je suis ? Je suis une de tes grandes soeurs, je suis Karin Thaler..."

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

Certains grand philosophes ont pour habitude de dire que les liens du sang sont les plus fort. Qu’ils nous guident sans cesse vers un monde meilleur et qui nous permettent de continuer à avancer même si le désespoir nous a envahit de part en part. Pour Johan le désespoir est aujourd’hui encore plus grand. Le contact de cette inconnue tout contre lui, tout contre son dos donne une sensation vraiment bizarre. Cette voix emplit de tristesse aussi. Karin Thaler? Sa sœur? Après tout les liens du sang sont bien les plus forts. Johan porta lentement ses mains sur celles de Karin pour lui montrer qu’il voulait bien se battre pour elle. Ses gestes sont bien lent mais il les faits quand même.

Johan (Tout en se raccrochant au plus profond de lui à une seule pensée)

- **Je vais me battre mais s’il te plait ne pleures pas. Ne pleures pas**

Johan n’a jamais aimer voir une femme pleurer. Une femme c’est comme une jolie créature à protéger jour et nuit et vingt quatre heures sur vingt quatre. Johan a beau vouloir se battre parfois la maladie prend le dessus l’empêchant de mettre ses idées vraiment en place. Lui faisant voir des petites lucioles lumineuse tout en lui donnant le tournis. Johan leva un peu la tête pour plonger son regard dans celui de sa grande sœur. Il attrapa le mouchoir qu’elle tenait et il essuya les larmes qu’il voyait. Le tout dans un geste emplit de douceur. Il arrêta cependant son geste quand les petites lucioles et sensation de tournis s’empara de lui.

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Karin venait de lui avouer qu'il elle était, et franchement elle s'attendait à ce qu'il la repousse, mais non, au contraire, il se raccrocha à elle, elle aimerait tellement savoir ce qu'il pense, mais ce n'est pas possible il est muet, mais la différence, Karin s'en fiche, c'était son petit frère chéri, et rien ne changera. Karin pleurait, et Karin sentit son coeur se serrer lorsque Johan vient mettre ses mains sur celle de Karin. Karin ne savait pas ce que ça voulait dire, peut être qu'il allait se battre pour elle. Et il le ferait ensembles. Ses gestes sont lent, mais il le fait quand même. Karin lui offre un bisou sur ses cheveux comme ferait une maman à son enfant. Karin tenait toujours dans sa main droite le mouchoir, et elle vit alors Johan se retourner, il plongea son regard dans celui de Karin. Il prit le mouchoir et lui essuya les larmes, Karin sourit un peu... Il avait un geste tellement doux. Il s'arrêta cependant Karin comprit surement qu'il avait la tête qui tournait. Karin ne savait pas s'il avait prit ses médicaments, le premier geste qu'elle fit est de plaqué dans un geste doux son mouchoir sur le nez pour le compresser et fit basculer Johan sur le dos, et relever ses jambes. Karin lui parla doucement :

"Tout va bien ce passer, tu as prit tes médicaments aujourd'hui ? Tu les prends quand ?"

Karin posa quelque questions, mais elle ne savait pas comment il allait y répondre, puis Karin dit à Johan en changeant de sujet. Elle le dit d'une voix douce et en souriant

"Tu sais parler la langue des signes ? Car si c'est le cas, je vais devoir retourner à l'école... Ou alors tu m'apprendras ? Si tu es d'accord ?"

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

L’homme se croit supérieur aux autres espèces animales, il se croit au dessus de tout le monde parce qu‘il a aquerit la capacité de communiquer par la parole. Il se croit supérieur par sa mémoire et sa domination. Mais l‘homme n‘est rien comparer à la vie, à l‘éternité. L‘homme n‘est que poussière dans la grande roue de l‘univers. Johan ne connaît rien de Karin, pourtant il a l‘impression de la connaître depuis longtemps. Ils ont le même sang. Johan fut surpris en se retrouvant allongé par terre avec les jambes relevé. A l‘entente du mot médicament Johan se força à fixer de façon perçante Karin. Comment communiquer avec elle. Johan est incapable d’enfiler un mot à la suite d’un autre, pas par manque de volonté mais par incapacité. C’est donc lentement qu’il plongea sa main dans sa poche pour en sortir une plaquette de médicament vide il l‘a laisse tomber par terre. Il n’en avait plus du tout et en fuguant il n’avait pas réfléchit à ce problème.

Johan : (en faisant non de la tête se forçant à écrire sur le bras de Karin des lettres invisible formant)

##3 jours plus médicaments depuis 3 jours##

Johan ne sait pas parler le langage des signes mais il sait écrire et se faire comprendre en faisant des mimes. Le coté positif c‘est que personne n‘a jamais pus l‘accusé de causer avec son voisin.

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Karin ne savait pas ce qu'il prenait son médicament, et en ce moment Karin avait peur. Peur qu'on le retrouve et qu'on le reprenne, peur aussi de ne pas comprendre ses besoins. Karin était protectrice envers son petit frère, et elle serait capapble de demander de l'aide à David pour qu'elle soit tutrice de Johan. De toute sa famille, Karin était la seule à ne pas être au courant de l'existance de Johan, peut être parce qu'ils savaient que Karin le protégerait et qu'elle jouerait le role de maman pour lui. Et ça ne l'aurait pas déranger le seul problème aurait été l'argent. Mais maintenant Karin travaillerait et elle ferait tout pour aider son petit frère à vivre normalement. Quand elle parla de médicaments, Karin sentit un regard perçant venant dans sa direction. Il placa sa main dans sa poche, et Karin vit alors une plaquette vide, Karin la ramassa lorsque celle ci tomba à terre. Karin regarda la plaquette et la mit dans sa poche, elle ferait une ordonnance plus tard, ou demanderait à Sabine ou à d'autre médecin. Karin comprit alors que Johan n'avait plus eu de médicaments depuis trois jours. Karin lui dit :

"Ca va aller petit frère, j'irais en chercher à la pharmacie quand on ira à la maison, car oui tu auras ta place. Je vais demander à ce que je sois ta tutrice, qu'il y ait que moi qui peut m'occuper de toi... Je t'aime tellement petit frère, et je comprends pas Alice..."

C'était la première fois que Karin appelait sa mère par son prénom, mais Karin détestait maintenant sa maman. Elle ne lui pardonnerait jamais

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

Il y a des surnoms auquel nous pouvons nous habituer à force de les entendre. Certains surnoms sont péjoratif et méchant. Depuis tout petit Johan a été habitué aux surnoms méchant comme le leucémique ou encore la cloche parce qu’il ne s’exprimait pas avec des mots mais avec des gestes. En entendant le mot petit frère Johan arqua un sourcil. C’est bien la première fois qu’une personne le surnomme petit frère.

Johan (lentement il marqua dans la main de Karin)

##Petit frère ça fait bizarre##

Johan n’a jamais eu trop l’habitude à être materné par le passé. Il a toujours été de nature débrouillard. Même quand la leucémie le mettait chaos. Dans cet position allonger il se sent vraiment idiot. Lentement il chercha a retirer le mouchoir que sa sœur appliquait sur son nez. Le sang avait cessé de couler.

Johan (réécrit dans la main de Karin)

##Me lever s’il te plait car idiot coucher par terre. Alice peur de moi pour ça pas garder##

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Karin avait l'habitude de donner des petits surnoms aux gens qu'elle aimait, et elle n'avait que petit frère pour Johan. Ou alors Jo... Mais elle aimait moins. Karin sourit, lorsqu'elle vit Johan harqué un sourcil. Karin sourit, en sentant qu'il écrivait que ca faisait bizarre, le nom de petit frère. Karin lui fit un bisou et lui dit d'une voix douce :

"Peut être, mais je sais pas quel surnom te donner. Désolée si tu n'aime pas"

Karin avait l'habitude de materné les adultes, et les enfants, ainsi que les patients mais jamais un adolescent de 16 ans, mais elle aura bientôt l'habitude vu qu'il vivra avec elle. Karin sent alors qu'il veut retirer le mouchoir, Karin l'enlève, ça saigne plus, puis il écrit sur sa main quelque chose. Karin savait qu'il voulait se lever car il se trouvait idiot d'être dans cette position. Puis il parla d'Alice, qu'elle avait peut être peur, mais Karin avait peur aussi, et c'est pas pour ça qu'elle l'abandonnera bref c'était du passé, maintenant seul le présent comptait. Karin lui sourit et l'aida à se relever un peu. Karin lui dit d'une voix douce :

"D'accord, mais doucement, voila c'est bien. tu sais j'ai peur aussi, mais ce n'est pas pour ça que je t'abandonnerai, maintenant que je t'ai retrouvé je ne t'abandonnerais plus jamais... Je t'aime petit frère !"

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

Être le petit frère d’une personne. Cette notion évoque une autre notion c’est celle d’être materné. Se sentir idiot Johan à l’impression de l’être quand une personne est sur son dos. Pour X ou Y raisons. C’est lentement avec l’aide de sa grande sœur que notre petit Johan se retrouva assit sur le sol. La sensation d’être totalement affaiblit c’est ce que ressent notre jeune ami tout de suite maintenant. Johan regarda Karin comme pour lire en elle

Johan (lentement il écrit sur le sol)

##Je t’aime aussi on est différent mais on va devoir apprendre à se connaître. J’écris beaucoup puisque je ne peux pas parler##

Johan commença à se mettre debout. Il n’a jamais aimé donner une image faible de lui. C’est un coriace et non un faible bien que tout le monde le traite comme une petite chose frêle et fragile

Johan (il écrivit à nouveau sur la main de sa sœur)

##Je déteste les chiens##

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Karin materne trop les autres mais déteste être maternée. Karin sentait chez son frère le même agacement, lui n'avait surement pas l'habitude d'être materné. Karin savait que ce genre de crise affaiblissait les gens mais elle ne dit rien, heureusement elle était médecin et donc savait quoi faire. Johan écrit au sol, Karin se pencha pour lire ce qu'il y est mit, il l'aime aussi, mais ils sont différent, et il avait raison en disant qu'on devrait apprendre à se connaitre. Il disait qu'il écrivait beaucoup vu qu'il ne savait pas parler. Karin lui dit :

"Oui c'est vrai je suis d'accord avec toi... Au moins on peut se comprendre et communiquer. J'espère que tu es d'accord pour qu'on rattrape le temps perdu... Par contre je suis pas sure que tu verras Alice et nos soeurs de sitot, je peux plus leur parler."

Karin vit alors Johan se mettre debout, elle l'aida doucement, enfin aider ? Pas vraiment, elle était plus là pour si jamais il tombe. Karin regarda de nouveau ce que son frère écrit dans sa main. Il détestait les chiens. Karin sourit, et lui dit doucement :

"tu ressembles bien ta soeur, j'ai peur et déteste les chiens. Même si je dois aussi travailler avec eux"

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

L’écriture permet de se faire comprendre encore mieux que les mîmes car elle est universelle. Elle est commun à tout société humaine. Nous savons tous écrire. Pas toujours la même langue mais l’écriture unis les êtres humains. Il font partit de la même race malgré leurs différences bien définies. À l’affût des mots prononcés par Karin notre cher Johan écouta comme si sa vie allait en dépendre. Rattraper le temps perdu. Oh que oui il va falloir le faire. Mais comment peut on rattraper 16 ans? C’est impossible. Ou plutôt très compliqué.

Johan (hochant la tête il écrivit sur le sol)

##Oui rattraper le temps perdu##

Karin a peur des chiens elle aussi. Johan se demande au fond de lui bien le pourquoi. Surtout si sa sœur est amené à travailler avec ce genre de spécimens à fourrure et à crocs

Johan (écrivant sur le bras de Karin)

##Je comprends. J’ai un peu faim et je suis fatigué aussi.##

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Heureusement que Karin et Johan savaient écrire. Car pour Karin tout ça était nouveau pour elle, elle avait l'habitude de parler avec des gens qui parlent aussi. Mais ça ne dérangeait pas Karin. Car les changements peuvent être bon. Et puis heureusement qu'il y avait l'écriture car sinon Karin serait encore plus perdue. Karin ne connait pas d'autre moyen de communication. Enfin il y a les mimes, la langue des signes, mais Karin n'était pas tellement douée pour ça. Enfin bon il y avait l'avantage de l'écriture. Karin voyait son petit frère écouté tout ce qu'elle disait, et ça la rassurait, car au départ, elle croyait vraiment qu'il ferait tout sauf venir près d'elle et lui parler. Il l'acceptait tout simplement. Karin voulait rattraper le temps perdu même si elle savait que ce n'était pas possible de rattraper autant de temps. Karin profitera maintenant de chaque moment passé au coté de son frère qu'elle aime déjà tant, même si elle ne connait son existence que depuis quelques heures. Karin regarda son petit frère, et vit qu'il écrivait quelque chose sur le sol, elle le lit, il le voulait aussi. Encore un problème qui se posait : qu'est ce qu'il l'aimait bien faire ? Quels étaient ses hobbies ? Karin lui sourit doucement et lui posa une question sur un ton doux et calme :

"Je ne te connais pas assez pour savoir ce que tu aimes comme hobbies ? Tu voudrais faire quoi toi pour rattraper le temps perdu ? Tu peux toujours écrire ce que tu veux, je te dirais si je suis d'accord ou pas. Et j'essayerais d'accepter le plus de chose venant de ta part."

Karin sourit, elle voulait passé vraiment du temps avec lui, et surtout rattraper un maximum de temps. Mais pour ça elle devait connaitre les gouts de son petit frère. Pour Karin, elle n'était pas difficile. Elle aimait presque tout. Karin avait peur des chiens, tout comme son petit frère, et quelques minutes après qu'il lui ait dit, elle se posa une question. Peut être que Johan se posait la même question à son sujet. Karin détestait et avait peur des chiens car elle s'était fait mordre étant petite, mais son petit frère n'était pas encore né. Karin était âgé de 6 ans quand c'est arrivé. Pourtant Karin savait à certain moment qu'elle devrait travailler avec eux. Mais Karin cachait ses émotions, et donc personnes à part ses collègues, savaient qu'elle en avait peur. Karin sentit son petit frère écrire sur son bras. Il disait qu'il comprenait, Karin sourit, et l'embrassa sur le front. Karin lui dit d'une voix douce et calme, ainsi que rassurante :

"Que voudrais tu pour manger ? Car là aussi je ne connais pas tes gouts ? On va bientôt rentrer à la maison, tu dormiras dans la chambre d'ami. Sauf si tu veux vraiment dormir avec moi ?"

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« Il faut se ressembler un peu pour se comprendre, mais il faut être un peu différent pour s'aimer. »

Nous avons tous des hobbies, des passions, des rêves, sans eux nous deviendrions fou en un rien de temps. On serait comme enfermé dans une folie que personne ne pourrait comprendre. Pour Johan les passions sont importantes. Déjà que certaines personnes le mettent de coté croyant qu’il est inférieur et débile il manquerait plus qu’il devienne pour de bon complètement fou. Sa grande sœur voulait connaître ses hobbies.

Johan (se demandant comment il allait s’y prendre pour expliquer il se lança et écrivit sur le bras de Karin)

##Lire, observer, dessiner, apprendre, faire de l’escalade mais j’ai plus le droit les grands sages vêtues de blanc l’ont décrétés. Je n’aime pas les perfusions ni quand on me pique du sang en trop grand quantité.##

Pour Johan l’hôpital fait parti de sa vie mais il est aussi un être humain. Il n’est pas un numéro et encore moins un dossier X.

Johan (écrivant à nouveau lentement)

##J’aime tout je ne suis pas compliqué. Du moment que ça se mange. Je suis grand je n’ai plus besoins de dormir avec ma grande sœur. Eh puis toi tu as une vie et moi j’ai la mienne enfin si on veut »

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Pour qu'ils vivent heureux, Karin devait apprendre à connaitre son frère, et c'est en écrivant qu'ils apprendront à le faire. Karin ne mettrait jamais son petit frère de cotés pour les personnes de son entourage, car son petit frère en fait partie, et il faudra l'accepter car Karin risquerait de leur faire la tête. Karin se demandait ce qu'il pouvait bien aimer faire pendant ses temps libres. Avaient ils d'autre point en commun ? Peut être. Karin se doutait que Johan aurait difficile à répondre, mais c'est un Thaler, il est fort et Karin sait qu'il réussira à se faire comprendre. Karin regarda ce qu'il écrivait sur son bras. Il aimait lire, observer, dessiner, apprendre, faire de l'escalade, même s'il n'avait plus le droit d'en faire à cause des médecins. Par contre il n'aimait pas les perfusions et qu'on lui prenne du sang en quantité. Karin lui dit sur un ton doux :

"Je remarque que nous avons des points en communs, comme par exemple observer, apprendre et faire de l'escalade. Si tu veux on ira en refaire, je suis médecin et je connais les risques. Sinon je n'aime pas non plus quand on fait des prises de sang, par contre je n'aime pas lire."

Karin savait que son petit frère devrait aller à l'hôpital de temps en temps, et Karin serait prête à prendre des jours de congé pour rester à son chevet. Comme elle l'avait dit il n'était plus tout seul. Karin savait que ça allait être dur, et ce qui rendait encore les choses plus difficile pour Karin c'était de savoir que son petit frère était malade et qu'elle ne savait rien faire. Karin vit qu'il écrivait encore quelque chose. Il n'était pas compliqué, il aimait tout un peu comme sa grande soeur... Il disait qu'il voulait dormir tout seul, qu'il était grand et qu'il n'avait plus besoin de dormir avec sa grande soeur, pourtant Karin savait que les premières nuits seraient difficiles pour elle. Elle ne pourra pas dormir tranquille et il faudra qu'elle soit dans une chaise près de lui pour voir si tout va bien. Mais Karin ne lui dit pas. Puis elle avait une vie, et lui avait la sienne, mais Johan faisait partie de sa vie maintenant, et c'était le devoir de Karin de le protéger. Karin lui dit d'un ton doux, mais elle savait qu'à la fin elle risquerait de craquer :

"D'accord, mais est ce que tu as une préférence ? Es tu allergique à un aliment en particulier ? D'accord Johan tu dormiras dans la chambre d'amis. Par contre ne fait pas attention si tu m'entends la nuit, je fais souvent des cauchemars à cause d'une histoire ancienne... J'ai une vie c'est vrai, mais maintenant tu es rentré dans cette vie, donc je te protégerais et m'occuperais de toi, mais je te laisserai de la liberté."

Karin prit son petit frère dans ses bras, et le serra fort, elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle voulait tellement faire quelque chose pour lui, elle lui dit :

"Je veux pas te perdre, j'aimerais tellement faire quelque chose pour toi, t'aider à guérir, te donner quelque chose, mais quoi ?"

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Quand on connait les risques que peut engendrer une activité c'est vraiment une bonne chose mais faut il aussi apprendre à se repecter sois même et connaître ses propres limites. Apprendre qu'il ne faut jamais les dépasser sauf si bien sur nous tenons très peu à la vie et que nous voulons en finir. Notre cher petit Johan connait parfaitement ses limites. Il sait ce qu'il peut faire et surtout quand il peut le faire. Il doit apprendre à se respecter. Sa soeur semble bien vouloir qu'il fasse un peu d'escalade. Après réflexion il faudra voir.

Johan : ( marque sur le bras de sa nouvelle grande soeur)

- ##Je t'interdirai de me donner quelques choses de toi. Même si tu es compatible avec moi. Tu es trop maigre et trop blanche de peau. Je n'ai pas de préférence j'aime tout.##

Pour Johan être difficile n'est vraiment pas dans sa nature. Il est simple il n'aime pas les choses sofistiquées. Chose à laquelle il ne s'attendait pas c'est que sa soeur le prenne dans ses bras et le serra vraiment très fot. Johan en eut le souffle coupé. Pas de surprise mais de douleur. Personne ne peut deviner lui seul sait parfaitement que sous son tee shirt se trouve des hématomes. Conséquence direct de certaines mauvaises rencontre qu'il avait faite dans le foyer dans lequel il c'est enfuit

Johan : (commence à tirer les cheveux de Karin pour la faire lacher son emprise au plus vite.)

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Karin connaissait les risques de l'escalade, vu qu'elle en faisait presque tous les jours avec son métier. Et maintenant elle le faisait elle même, de peur que Gina ou Thomas se fasse mal. Elle ne voulait pas qu'ils leur arrive quelque chose surtout si l'ordre vient d'elle. Karin s'en voulait déjà assez d'avoir fait du mal à Biggi, même si celle-ci disait le contraire, et elle ne prendrait aucun risque avec Johan, elle serait capable s'il le fallait de se sacrifier. Karin savait qu'elle ne pouvait pas le forcer non plus, s'il ne voulait pas monter car il doit surement mieux connaitre ses limites que Karin, vu qu'ils se sont connus que maintenant. Karin sent que Johan prend son bras, et écrit quelque chose, il ne veut surtout pas, il enterdit même à Karin de donner quelque chose même si elle est compatible. Car elle était maigre et blanche. Puis il n'avait pas de préférence, il aimait tout. Karin lui dit sur un ton plus brusque mais pas méchant :

"Johan ma décision est prise, si je suis compatible je donnerais quelque chose, je vais faire certains examens dans une semaine, et puis je me reposerai comme ça, et je serais moins blanche et moins fatiguée. Mais je ne veux pas te laisser mourrir, jamais ! Je n'ai pas fait médecin pour que quelqu'un de ma famille meurt sans que j'ai fait quoique se soit pour l'aider."

Karin le prit dans ses bras, elle en avait besoin surtout que Johan lui avait dit quelque chose qu'elle avait pas aimé, il ne voulait pas de son aide, et ça blessait Karin, voulait il vraiment guérir ? Karin continua son étreinte lorsqu'il tira sur ses cheveux, Karin se déserra de l'emprise, et recula d'un bond manquant de tomber mais réussissant à garder tout de même l'équilibre. Elle lui demanda d'un ton grognon :

"Pourquoi tu fais ça ? On t'a pas apprit que c'est pas bien ?"

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