Fantome du passé? [pv Karin Thaler]

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« la vie est comme un fil sur lequel nous devons jouer au somnambule jusqu’au moment où il cassera »

Toute vie est précieuse, Chaque être vivant possède une histoire. Il n’existe pas de petites histoires. La vie est comme un défi. On, vit jour après jour et année après année et cela malgré toutes les péripéties qui viennent nous agresser. Il existe des personnes plus touchées que d’autres. Michael fait partit des personnes pour qui la vie se résume à une aventure, et aussi à un bonheur. Il avait tout en lui pour faire un excellent médecin en Allemagne dans une base de secours. L’Allemagne… Un pays où se trouve ses racines. Quand on cherche à déraciner un arbre celui ci meurt à petit feu et tôt ou tard réclame à revenir à la source de toute chose. Michael n’est pas du genre à parler trop de son passé donc nous allons respecter cette volonté qui lui tient à cœur. En revanche, il est d’accord pour parler de ses deux vies. Oui vous avez bien entendu Michael à deux vies. Dans sa première vie qui remonte déjà à quelques années il travaillait à Medicopter 117 il avait connut un divorce avec sa première femme et des gardes alternés auprès de son fils Dirk. Aujourd’hui il doit bien avoir grandit. Dans sa première vie Michael a aussi eu un deuxième amour du prénom de Karin Thaler. Ils auraient put vivre une aventure extraordinaire et être encore ensemble mais la vie en a décidé autrement. Michael ne pourra jamais oublier ce jour où sa vie bascula. Ce jour où il a été témoin d’un meurtre commis par la mafia russe et où il récupéra une cassette vidéo étant la preuve de ce meurtre. Un témoin gênant, on cherche à le supprimer à tout prix. Le FBI s’en mêla et mit Michael sous protection. Il fut obligé de quitter l’Allemagne se faisant passer pour mort. Son refuge? Il le trouva aux états Unis dans un hôpital universitaire où il devient titulaire et enseignant.

« Le Seul Fait d’être en vie rend la vie plus acceptable que la mort »

La mort fait peur. Elle est souvent personnifiée comme une grande silhouette emmaillotée dans une longue cape noire avec dans la main droite une grande faucheuse prête à venir nous trancher la tête le moment choisi. Quand on se fait passer pour mort une partie de nous meure vraiment. Notre deuxième vie devient un nouveau but et nous apprend à l’accepter. Souvent Michael à ressenti le besoin de revenir en Allemagne. Le FBI s’y est opposé. Normal vu les circonstances. Il faut cependant bien voir que quand Michael décide quelques choses rien ni personne ne peut le faire reculer. L’hôpital dans lequel il travaillait fut le lieu d’une fusillade engendré par un patient emplit de haine et de vengeance. Michael était aux premières loges. Il fut dans les premiers à être servit. Quand on est près de la mort on voit notre vie défilé. Michael peut le confirmer. Après avoir reçut une balle dans le thorax et une autre dans l’épaule rien ne pouvait laisser croire qu’il s’en sortirait. Et pourtant…

Frôler la mort permet de faire un bilan de notre vie. Il existe des blessures qui ne se referme jamais. En utilisant les bons mots Michael obtint l’autorisation de revenir à Hambourg sous une fausse identité. Pour les papiers administratifs c’est Michael Call et non Michael Ludwitz.

Le retour aux sources c’est maintenant….

Quand il fait nuit tout les chats sont gris. Les rues d’Hambourg paraissent bien silencieuse à cette heure ci. Michael erre tel un chat errant sans but avec pour seul bagage un vieux paletot et un sac de voyage en bandoulière. La douleur est omnis présente. Elle est là mais sans être vraiment là. Michael sait très bien qu’avec les blessures par balle il ne faut pas plaisanter il sait très bien tout ça. Mais retourner dans un hôpital c’est la pire chose qu’il puisse faire. Le voilà de retour à Hambourg sans ces pot de colle d’agent du FBI alors autant se faire discret un maximum. Michael ressent bientôt le besoins de faire une pause, ses mains resserrer plus ou moins sur son thorax il se laisse aller contre des bennes à poubelle. Il allongea ses jambes et c’est dans cette position qu’il commença à somnoler.

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Karin se balladait dans les rues, et franchement elle savait que le soir, les rues et ruelles sont dangereuses. Mais elle connaissait bien cette rue car c'est souvent celle là qu'elle utilise quand elle revient du boulot à pied. Karin était perdue dans ses pensées, en effet Karin n'était pas bien en ce moment, car la date du départ de Michael pour les USA arrivait. Karin n'aime pas parlé de son passé au sein de la caserne. Pourquoi ? Car c'est encore trop douloureux pour elle. Elle n'oublie pas Michael, elle ne pourra jamais le faire. Peu de personnes à part ses collègues et amis savent qui il est. En effet c'était un médecin urgentiste à la caserne. Depuis le premier jour de Karin au sein de l'équipe, elle avait flashé sur lui, et à l'évidence lui aussi, car souvent il lui lançait des pics. Parfois, c'était des gestes tendres voir des paroles. Karin se souviendrait toujours de leur premier baiser, Michael avait été en danger, et Karin avait eu extrèmement peur. Et elle c'était jeté dans ses bras lorsqu'il était revenu de l'hôpital et ils s'étaient embrassés. Par contre elle ne saurait plus dire exactement qui était présent. Si Thomas était là, car il lui avait frotté dans le dos, pour la rassurer au sujet de Michael. Depuis, ils vivaient ensembles et filaient le parfait amour, jusqu'au jour où... Le drame arriva... Témoin d'un meurtre de la mafia russe, c'était une personne en danger mais aussi qui portait le danger pour les gens qu'ils aimaient. Le plus douloureux était que Michael voulait épouser Karin, avant son départ il lui avait dit, et Karin lui avait répondu que oui elle se serait marié avec lui. Le jour de son départ et même si ça faisait quelques années, Karin pleurait toujours le soir dans son lit, et encore plus au moment de son départ. Karin continua de marcher, afin de rentrer chez elle, mais ce qu'elle trouva bizarre c'est qu'il y avait quelqu'un contre une beine à ordures, une personne qui n'était pas là, le jour avant. Karin s'approcha doucement, revenant peu à peu à la réalité. Elle savait que c'était dangereux de venir près de cet homme mais il y avait quelque chose qui clochait, comme si l'homme à moitié coucher était blessé. Karin s'approcha doucement, l'homme somnolait, et elle voyait de plus en plus les mains sur la poitrine. Karin mit ses mains dans le cou de la personne inconnue, et sentit le pouls. Il respirait encore. Karin tenta une approche, ça pouvait peut être, être un drogué, mais il n'avait pas la tête, ni les symptomes. Karin lui dit d'une voix douce, mais elle resta sur ses gardes.

"Excusez moi monsieur ça va ? Vous avez mal quelque part ?"

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« la vie est comme un fil sur lequel nous devons jouer au somnambule jusqu’au moment où il cassera »

Le passé laisse dans la bouche comme un gout amer persistant quoique l’on décide de faire pour l’apaiser il est toujours là. Pour Michael ce gout amer est persistant depuis le jour où il a dut fuir aux états unis abandonnant toutes les personnes qu’il aimait, sa famille aussi. Il ne pourra jamais oublier le visage de Karin. Ni celui de Margareth son ex femme. Les deux femmes qui lui ont permis de se construire. C’est somnolant que notre cher Michael sentit quelques choses de très doux venir lui frôler le cou. Cette douceur qui lui rappelle tellement celle de Karin. Mais cela n’est qu’un songe. Karin doit être bien au creux de son lit à dormir. Une voix surgit. Une voix que Michael n’eut pas trop de mal à reconnaître comme étant celle de sa chère et tendre.

Michael (somnolent et d’une voix lente) : « Laisse moi dormir joli fantôme du passé. Ne t’inquiète pas. Tu n’existes pas. Tu es qu’image dans ma tête. Tu n’es pas réelle tout de suite tu n’es qu’une image. »

C’est sur ces mots que notre ami décida de se tourner sur la droite. Geste qui réveilla une respiration sifflante à moitié ronronnante

Michael (difficilement) : « Je vais te dire….Te dire Pourquoi… Parce…. Parce que Karin Thaler doit à l’heure qui l’ai dormir bien au chaud sous une couette…. Et non dans une rue à….errer comme un chat de gouttière perdu sans… Souris à croquer…….. »

Ce que Michael ignorait c’est que c’était pas imagination qu’il n’était pas tout seul contre la poubelle.

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Pour Karin, il n'était pas tard et ce même s'il faisait déjà nuit noire, Karin était méfiante, car elle ne connaissait pas l'homme en face d'elle qui avait l'air d'avoir mal. Mais elle voyait bien, qu'il avait besoin d'aide, et c'était son devoir de l'aider. Karin s'installa au coté de l'homme. Là, elle put voir la tête de la personne, il ressemblait tellement à Michael. Mais ce n'était pas possible c'était encore un cauchemar, un ennième cauchemar. Les yeux de Karin se remplissèrent de larmes. En ce moment Karin voulait rester au près de lui, et rattraper tout le temps perdu, mais ça devait être un mirage, un cauchemar. Pourtant ce mirage parlait, et il avait une voix somnolente et lente... Il parlait de fantôme du passé. Il pensait que Karin n'était que image et mirage, tout comme elle, elle le pensait. Karin essaya de controler sa voix, de la faire passer pour calme.

"Je ne suis pas une image, un fantôme du passé, je suis bien réelle... Je vais vous laisser dormir, mais êtes vous sur que ça va ?"

Lorsque Michael se tourna sur le coté droite, Karin put entendre une respiration sifflante, elle savait que c'était mauvais, c'est alors, qu'elle prit Michael et le changea de position doucement pour ne pas lui faire mal. Elle savait le faire vu qu'elle était médecin urgentiste. Lorsqu'elle entendit de nouveau la voix de Michael. Il voulait lui dire pourquoi... Parce que Karin devait normalement dormir dans son lit sous une couette, bien au chaud. Mais ce que Michael ignorait c'est que tous les jours elle marchait dans les ruelles et encore plus quand la date du départ approche. Karin sentit une larme coulée sur sa joue. Elle analysait maintenant que même si Michael lui donnait une autre identité elle savait que c'était son Michael. Il parlait difficilement, Karin s'inquiétait pour lui... Karin déposa sa main sur son épaule. Karin lui dit d'une voix douce, mais elle essayait toujours de ne pas faire trembler sa voix :

"Non Michael... J'aime marcher dans la rue le soir après le boulot. Et encore plus lorsque la date de ton départ approche. Donc non pour le moment je ne suis pas dans mon lit au chaud."

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« la vie est comme un fil sur lequel nous devons jouer au somnambule jusqu’au moment où il cassera »

Quand on prend certains médicaments comme notamment des antidouleur à haute dose ou encore de la morphine on peut être sujet à des hallucinations, à des délires. On peut voir des choses qui n’existe pas vraiment. Notre cerveaux peut nous rendre fou en un rien de temps. Mais dans le cas présent notre cher Michael sait au fond de lui que les médicament ne sont pas la cause de ce soi disant mirage. Les mains de Karin sont bien présente. Michael le ressentit encore plus quand la jeune femme le refit basculer sur le dos de façon lente et précautionneuse. Bien qu’ignorant la vérité et l’état de ses blessures. Michael n’a pas l’intention de se faire manipuler et encore moins d’être traîné de force à l’hôpital. Et cela pour deux bonnes raisons. La première c’est qu’il doit se faire discret et la deuxième étant celle qu’il n’a pas l’intention d’être encore enfermé entre quatre murs. La voix de Karin est si angélique si douce.

Michael (bas et difficilement) : «Thomas devrait…Devrait te surveiller….Mieux que ça…C’est dangereux la nuit…. »

Michael avait fait promettre à Thomas de veiller sur Karin. De s’assurer qu’elle ne mette pas sa vie en danger et qu’elle ne sombre pas trop dans un puit sans fond. Michael avait confiance en Thomas. Pour lui Thomas est beaucoup plus qu’un ancien collègue. Michael garda ses mains bien resserrer contre son thorax tout comme pour le protéger.

Michael (reprend doucement) : « Je suis blessé…Mais faut pas toucher…Je veux pas que tu touche….Et je n’irais pas à l’hôpital non plus… »

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Karin avait réussit, malgré que d'habitude elle savait gérer ses émotions ici ce n'était pas du tout le cas. Et pourtant Michael, surement à cause des antidouleurs et autres médicaments qu'on lui donnait, ne vit pas que Karin était en pleurs. Et d'un coté, Karin était soulagé qu'il n'en sache rien, car s'il venait à lui faire quelque chose (prendre dans ses bras par exemple) Karin n'arriverait pas à tenir la carapace qu'elle s'était forgé depuis le départ de Michael. D'ailleurs la carapace, se fissurait lentement, mais dangereusement. Karin savait qu'il était blessé, mais elle ignorait quel genre de blessure, et surtout comment il s'était fait ça. Karin savait qu'à son départ, Michael avait demandé une promesse à Thomas, celle de veiller sur elle, de l'aider, car elle aurait besoin. Et Thomas avait été si présent pour elle. Il l'avait prise chez elle pendant un bout de temps, comme ça elle pouvait se reposer sur ses épaules, quand c'était trop dur. Quand elle craquait. Thomas l'avait protégé. Il la surveillait plus vraiment depuis quelques mois, car Karin lui avait dit, que pour son bien, il vallait mieux qu'elle sorte de chez lui, qu'elle habite dans une maison seule, mais que si ça n'allait pas elle n'hésiterait pas à lui téléphonner voir, aller chez lui et sonner au milieu de la nuit. Karin écouta les paroles de Michael au sujet de Thomas. Karin lui dit :

"Thomas me surveillait, m'a toujours surveillé, il a été là tous les jours, 24h/24. Je n'aurais surement pas tenu le coup sans lui. Je sais que c'est dangereux la nuit, mais j'empreinte toujours la même rue, et je sais qu'il n'y a jamais personne dans cette rue."

Michael gardait ses mains sur son thorax, Karin savait qu'il voulait comme se protéger. En temps normal elle aurait voulu toucher et soigner mais là... Il lui demandait de ne rien faire. Il ne voulait pas qu'elle touche, et il n'irait pas à l'hôpital. Encore une fois en temps normal, elle aurait appeler l'ambulance. Mais elle ne fit rien. Elle l'écouta, il ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas qu'elle le touche, mais d'un coté, elle était médecin et lui aussi donc il savait que faire... Karin n'essaya plus de cacher ses émotions, et sa voix tremblait maintenant

"Je sais que tu es blessé, enfin je m'en doute. Mais pourquoi tu veux pas que je touche ? On est médecin d'un coté. Et tu sais bien que c'est mieux d'aller à l'hôpital ? Tu y restes quelques jours et après c'est fini. Tu n'as pas changé sur ce point Michael"

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« la vie est comme un fil sur lequel nous devons jouer au somnambule jusqu’au moment où il cassera »

La confiance en une personne se mérite. On ne donne pas sa confiance à n’importe qui. C’est comme pour les amis. On peut croire en avoir pleins mais par la suite s’en apercevoir que les véritables amis peuvent se compter sur les doigts d’une seule main. Pour Michael seul Thomas était un véritable ami. En lui il avait une entière confiance tout comme il en avait en Peter mais c’était bien différent. La première fois où son regard à croiser celui de Karin c’était un moment magique. Comme si le temps c’était suspendu pendant quelques secondes. Pour Michael Karin a toujours beaucoup compter. La revoir c’est comme remuer un poignard en plein cœur.

Michael (lentement) : « Pas joli à voir…Karin…Rien pour refaire le pansement après… »

L’épisode dans lequel Michael c’était retrouver cloîtré dans un fauteuil roulant par le passé avait été très difficile. Michael c’était retrancher sur lui même. Il voulait par cette manière protéger Karin. Il l’avait repoussé pendant un moment. Il ne voulait pas être une charge pour elle. Michael ne pourra jamais oublier son passé.

Michael (d’une voix haché et basse) : « Avec…Ce que j’ai…L’hôpital c’est… Plus que quelques jours…Je dois être discret ne pas y retourner…Ici je suis censé être mort… Mort Karin et non vivant… »

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Karin faisait confiance à Michael, c'était pour ça que pour cette fois, elle n'appelerait pas de médecin ni d'ambulance, même si elle savait que c'était la meilleure des solutions, mais elle ne voulait pas du tout se fachée avec Michael. Karin savait aussi, et de penser ça alors qu'elle sait toujours qu'il est vivant était comme remuer le couteau dans la plaie, elle aurait du être heureuse de le revoir mais dans cet état ? Karin était tout sauf heureuse. Même si Karin était amoureuse de David, elle ne pouvait pas oublier son premier grand amour. Karin regarda alors Michael, qui lui dit d'une voix lente que ce n'était pas beau à voir et qu'il n'avait rien pour faire le pansement par après. Mais merde Michael, il y avait des affaires à la caserne, il pouvait les prendre, Karin avait des pansements chez elle, chez Thomas aussi. Mais voulait il vraiment ce soigner et vivre ? Karin lui dit d'une voix triste :

"J'ai l'habitude Michael, je suis médecin urgentiste, et croit moi qu'il y a des pansements à la caserne, on pourrait y aller tous les deux... Ou j'en ai chez moi et il y en a chez Thomas. J'ai du désinfectant aussi"

Karin se souviendrait toujours du moment où à cause d'un fou, kidnappeur d'enfant, Michael avait été paraplégique. Et il se renfermait sur lui même, devenant immonde envers les gens, les repoussant. Karin l'avait très mal prit. Elle n'était pas bien et c'était à cause de Michael, mais elle l'aimait, donc c'était pas ça qui allait lui faire changer d'avis au sujet de Michael. Karin l'écouta, il ne pouvait pas aller à l'hôpital, car de un ce serait beaucoup plus que quelques jours. Mais aussi parce qu'ici il est censé être mort. Quand Michael dit la dernière phrase d'une façon hachée et basse, Karin ne put retenir ses sanglots qu'elle retenait depuis des mois. Lui dire qu'il était censé etre mort. Et lui rapellé lui faisait du mal, elle baissa les yeux, les ferma. Elle lui dit d'une voix hachée par l'émotion :

"Je sais..."

Karin ne savait pas quoi faire, est ce qu'elle devait fuire ou rester près de l'homme qui lui rapellait tant de beaux souvenirs et qui remuait le couteau dans la plaie.

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« la vie est comme un fil sur lequel nous devons jouer au somnambule jusqu’au moment où il cassera »

Que l’on soit médecin ou non il y a certaines choses pour lesquelles nous ne pouvons s’adapter et s’habituer. Comment peut on s’habituer à voir par exemple des enfants agonisant entre plusieurs parois rocheuses par manque de surveillance parentale? Michael sait par expérience que certaines images reste nous hanter et que même si on a sois disant l’habitude parfois il faut aller au delà de celle ci. Michael n’a jamais aimé remuer un couteau dans une plaie. Il sait que celles laissées par son départ forcé sont loin d’être cicatriser. Même dans son état Michael ressent la détresse de Karin. Vous ne pouvez pas savoir le mal que cela puisse lui faire.

Michael (lentement et emplit de douceur) : « Je suis navré Karin….Je suis là…Je suis désolé… »

C’est d’un geste doux et lent que Michael caressa doucement la joue de Karin pour essuyer les larmes qui coulaient sur son visage. Michael posa son regard sur le ciel étoilé. Petit il aimait beaucoup regarder le ciel et s’imaginer parmi les étoiles.

Michael (Doucement) : « Si tu tiens à regarder d’accord mais pas ici. Pas en pleine rue. Je n‘ai… Pas le droit d‘être méchant…Comme la dernière fois….Fois après le fauteuil à roulette…»

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Karin avait honte, honte de se trouver dans cet état face à lui. Mais d'un coté, Karin était cinsère. Elle lui montrait ce qu'elle ressentait depuis son départ, Karin n'était plus la même, elle ne le sera jamais plus comme avant, le départ de Michael la fragilisé à un point inimaginable. Karin n'arrive pas à arrêter de pleurer, ses dernière paroles ont été comme un double poignart dans le coeur. Ca aurait pu l'achever pour de bon, mais ça l'a achevé qu'à moitié. Karin se doutait d'une chose... C'est que Michael savait sa douleur, sa détresse depuis qu'il était partit. Karin entendit la voix de Michael, elle était lente et pourtant elle était emplie de douceur. Il s'excusait, il disait qu'il était là. Oui mais à quel prix ? Il était là mais rien n'était comme avant

"Ne dis plus jamais ça, je t'en supplie..."

Karin ne le regardait plus, elle pleurait encore plus qu'avant, et quand Michael caressa sa joue d'un geste doux et lent pour essuyer ses larmes, Karin ferma les yeux, pour sentir la sensation que ça lui faisait, et elle eut des frissons, les mêmes frissons que Karin avait lorsqu'ils étaient ensembles, Karin posa sa main sur celle de Michael, elle aimerait le prendre dans ses bras, lui faire un grand calin, mais c'était plus possible. Michael posa son regard dans le ciel qui était étoilés. Karin regarda aussi. Elle hésita à poser sa tête contre la sienne, une fois il avait fait ça dans le jardin avant que Karin ne se fasse kidnappé. Karin l'écouta parler doucement, il voulait bien qu'elle regarde mais pas ici. Il n'avait pas le droit d'être méchant pas comme la dernière fois ou il voulait l'aide de personne. Karin répondit d'une voix douce :

"D'accord Michael, je sais que tu veux pas, j'ai pas envie de te forcer. Tu n'avais pas été méchant, je ne t'ai jamais trouvé méchant Michael"

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« la vie est comme un fil sur lequel nous devons jouer au somnambule jusqu’au moment où il cassera »

La culpabilité fait partie de chaque individu. Elle est là et rien ni personne ne peut la supprimer. Elle peut ressurgir à n’importe quel moment. La nuit, le jour et cela n’importe quel jour de la semaine. Pour Michael la culpabilité fait partie de sa vie. Il a du abandonner la femme qu’il aimait il ne se le pardonnerait jamais. Il a blessé Karin il ne le voulait pas mais les faits sont pourtant bien présents. Karin est devenue si fragile. Tel un petit d’oiseau échappé d’un nid ne sachant guère voler de ses propres ailes.

Michael (emplit de douceur) : - « Je vais te suivre… Ou tu veux… Il ne faut pas passer la nuit dehors surtout que tu dois te reposer….Te reposer….Moi aussi…. »

Michael a beau avoir jouer au jeu de l’idiot en signant une décharge aux états unis il connaît très bien ses limites. Michael repassa sa main sur la joue de karin avant de se mettre en position debout et à tendre la main pour aider Karin à se lever

Michael (difficilement) : «Prends ma main je vais t’aider à te…. Te lever…. »

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Karin savait que Michael ressentait de la culpabilité, mais Karin ne pourrait jamais comprendre ce sentiment. Michael n'a pas eu le choix. Karin préférait savoir que Michael était aux Etats Unis, en vie, et en sécurité que ici en Allemagne et être en danger 24h/24. Karin était fragile à cause de ce départ, mais elle savait ce défendre, et se battre, et c'est ce qu'elle avait fait. D'accord sans l'aide de Thomas et des autres ça n'aurait pas été possible, mais elle y était arrivée et c'était le principal. En plus à la caserne rien n'était comme avant, il y avait un manque, un vide et ce vide s'appelait Michael. Michael lui parla encore avec une voix emplie de douceur, il voulait bien la suivre, ou elle voulait, mais il ne fallait pas passer la nuit, il voulait qu'elle se repose et elle voulait qu'il se repose. Karin lui dit d'une voix douce mais encore tremblante :

"Merci... On sera tranquille à la maison, et puis j'ai une chambre d'ami, tu pourras dormir là bas. Je suis d'accord avec toi, et tu pourras te reposer dans un bon lit douille dans la chambre à coté de la mienne. comme ça s'il y a quoi que ce soit, je viendrais voir. Ma fatigue passera. Je ne verrais pas le temps passé Michael si je m'occupe de toi."

Michael repassa sa main sur la jour de Karin, encore une fois elle ne put s'empêcher de fermer les yeux. Ca lui manquait tellement, tout lui manquait, son corps, sa douceurs, sa peau... son odeur. Michael était mal et pourtant il se leva le premier tendant sa main vers elle, et parlant difficilement, Karin s'aida avec la main de Michael, et pour le remercier lui fit un petit bisou sur la joue, ça lui avait manquer ça aussi.

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