Une voix vient de se faire entendre au dessus de ma tête. Je lève les yeux et je tourne la tête vers la droite pour voir un jeune homme assis sur une petite plate forme. Après observation je remarques qu'il n'est pas assuré. Il a raison de dire que cet endroit est dangereux mais il l'est tout autant pour lui que pour moi. Je pose le désinfectant à coté du sac, j'enlève mon baudrier et les sangles de sécurité que m'entouraient afin d'être plus à mon aise. je rabaisse ma jambe de pantalon je me lève et je dis sérieusement

"C'est vrai c'est dangereux. Mais ça l'est pour tout le monde."

En deux minutes j'arrive à grimper jusqu'à m'asseoir à coté de ce jeune homme. Même avec une jambe écorché j'arrive encore à grimper. Je ne connais pas cet homme. Dans ces yeux peut se lire de la tristesse. Un sentiment que j'ai connus par le passé. Je reprends

"après quand on connait ces falaises on sait ce qu'il faut faire et pas faire. Il faut éviter de marcher au coin de ce genre de plate formes où nous sommes car les morceaux de roches se détachent et dévalent et peuvent assommer en un rien de temps une personne qui se trouve en dessous. on peut perdre l'équilibre et tomber. Ces falaises sont dangereuses aussi pour les équipes d'intervention héliportés quand il y a du vent c'est très dangereux."

Je passe une main dans mes cheveux et je dis

"Je m'appelle Gina."

c'est vrai il y a toujours des gens suicidaire, des personnes qui ne croient plus en la vie, qui n'ont plus la force de se battre, qui n'arrive plus à avancer mais on ne peut pas les blâmer. à mes yeux ces falaises sont dangereuses et elles le seront toujours. Plus tôt j'ai eu peur pour Karin. J'ai eu peur pour sa vie. Mon interlocuteur parle. Sa voix est neutre il me dit qu'il n'est pas idiot. Je n'ai jamais dit qu'il était n'y même pensé. Parfois les plus idiots ne sont pas les personnes que l'ont croient. Il rajoute qu'on ne peut pas manquer la base héliportée. C'est vrai que la couleur rouge et jaune flashy est très voyante et parfois aggressante pour les yeux. J'allais dire quelques choses mais il se présenta. Tom. Je pris enfin la parole

"Je n'ai jamais dis que vous étiez idiot. Moi aussi j'aime beaucoup escalader bien que depuis quelques temps je n'ai plus le temps de venir ici pour le loisir."

En général quand je viens dans ces falaises c'est pendant les interventions. Je ne prends pas vraiment de vacances pour moi mon travail compte énormément. Après un moment je reprends

"C'est vrai que la base on ne peut pas la manquer. Le rouge et le jaune est vraiment très flashy mais à force on s'habitus à ces couleurs. C'est un joli prénom Tom."

Je mets mes jambes en tailleur en faisant attention de ne pas faire frotter mon écorchure sur la pierre. Je reprends

"Mais Hambourg est une très jolie ville il y a de jolis endroits"

Nous avons tous des périodes où nous sommes à fleurs de pots, où on s'énerve pour un rien, ou on n'est à prendre avec des pincettes. Parfois on n'en connait même pas nous même les raisons. Je souris en entendant les paroles de Tom concernant mon métier. En effet c'est assez prenant genre sapeur pompier bien que ça soit totalement différents. Je me contente de dire avec un petit sourire au lèvre

"Il n'y a pas de soucis nous avons tous des périodes où on s'énerve. Je ne prends pas beaucoup de vacances. Mon métier est assez prenant pas tout a fait comme un sapeur pompier."

Concernant les prénoms il me retourne mon compliment. Personnellement je ne trouve pas que Gina soit très élégant mais après chacun à ses gouts. Il a raison sur la base. Je dis

"Oui heureusement que cette base existe."

Il me demande si je suis blessé il a dut voir le sang sur mon pantalon. Je dis tout en haussant les épaules

"Oui tout à l'heure j'ai dus me décaler à la va vite pour éviter les morceaux de pierres qui ont dévalés."

Il est ici depuis une semaine. C'est vrai qu'en une semaine on ne connait pas grand chose je dis

"Bienvenue à Hambourg. Si vous souhaitez connaitre des lieux sympas je pourrais vous en indiquer"

quel est mon métier... J'aurais pus faire médecin 'est vrai. Au début j'avais commencé des études pour cette filière mais par manque d'argent j'avais dus stoppé. à cette époque qui remonte c'était une période assez difficile où je vivais dans ma voiture, où j'enchainais les petits boulots en plus de la fac. Et après j'ai trouvé une passion pour la mécanique et j'ai travaillé plusieurs années dans une base héliporté où je me suis formé en tant que pilote et secouriste bien en me gardant de dire que j'avais des compétence sanitaires. Je dis au bout d'un moment

"j'aurais pus être médecin aux urgences mais non en fait. Je suis plus dans la mécanique et la technique"

C'est vrai une ambulance parfois c'est trop lent, dans certaines intervention il faut aller vite et l'hélicoptère est le plus rapide. Mais les deux sont complémentaire. Je reprends au bout d'un moment après que Tom est parlé de ma blessure

"J'avais commencé à désinfecté tout à l'heure avant que je grimpe. Mais dans le sac il n'y a plus grand choses je finirais tout à l'heure."

Tom semble bien vouloir que je lui montre quelques endroit. Je reprends après avoir remit mes cheveux en arrière

"Oui voir des gens, discuter, échanger permet de se sentir mieux parfois. Mes collègues ont pour habitudes de dire que l'être humain n'est pas fait pour vivre seuls."

Le docteur des machines c'est un terme que je n'ai jamais entendu auparavant, mais si on y réfléchit bien c'est loin d'être idiot. Il me demande s'il y a une pince à épilé dans la trousse de secours. ça oui logiquement il y a dans les kits. Je dis en regardant Tom


"Je reviens"

Je descends de la plate et attrappe le sac pour le remonter. Je le pose entre Tom et moi je reprends tout en fixant Tom

"Je connais un endroit où des infirmiers secouriste sont recherchés si ça vous tente je pourrait vous donner l'adresse."

Pas que ça soit une obligation mais je sais qu'à medicopter on recherche toujours du personnel surtout en période de vacances om les interventions s'enchainent les unes après les autres et om il faut quasiment toujours quelqu'un de permanence à la base au cas om il y est une urgences. Je reprends

"C'est vrai quand on n'est pas bien on préfère rester seul. Parfois on trouve une compensation dans les bonbons ou autres choses."

à une certaines périodes juste après que j'ai perdu le bébé et que j'ai quitté Mark enfin dans une autre vie je mettais venger sur toutes les sucreries qui passaient à ma porté

Ne pas être assuré je le sais que je n'y suis pas mais je sais aussi que pour venir sur cette plate forme il n'y a pas besoins forcément d'être assuré si on ne reste pas des heures accroché à la falaises. dans le passé ça mettais déjà arrivé et là oui c'est vraiment dangereux. Tout comme la fois où Karin avait dus enlever la sécurisation pour pouvoir décrocher le filin qui était coincé plus haut. Je dis en regardant Tom

"Je fais attention. Pour venir si on ne reste pas accroché à la parois plusieurs heures sans sécurité ça passe. Pour le recrutement même si vous avez fait de la prison ou tué quelqu'un ou si vous avez fait clown dans un cirque ça peut passer. Du moment que vous sachez prendre en charge des intervention et obéir au pilote quand vous êtes dans l'hélicoptère ça passe."

Oui dans le BK 117 le plus important c'est que le pilote est maitre, il a les vies de ses collègues dans ses mains, il est responsable. J'entends soudain un crac après que Tom est cogné son poing rageusement contre la roc. Je lui prends le poignet

"ça a craqué. Vous pouvez bouger vos doigts?"

Oui je le comprends jusqu'à un certain point tout comme tout le monde nous avons des moments difficile. Je reprends après un moment

"Oui je comprends."

C'est vrai on est jamais à l'abri d'un dérapage. Il arrive à tout le monde de faire des erreurs et parfois dans certaines circonstances on peut être accusé à tord. Je n'ai pas voulus insinuer quoique ce soit. A regarder la réaction de Tom on peut tout de suite voir que j'ai touché un point faible. Il vient de prendre la mouche et de partir en sens inverse. Je le laisse partir après tout je ne voulais pas être méchante ni paraitre grossière. Brusquement j'entends un cris je lève les yeux pour voir une femme agripé à la paroi Tout se passa en un instant en baissant les yeux je vois Tom plus près de moi de l'endroit de cette femme qui ne tiendra pas longtemps. Je cri

"TOM AU DESSUS ATTENTION...."

Je descend de la plate forme. Il faut faire attention avant que cette femme lâche prise. Bon sang si seulement le BK était ici. Bien évidemment je n'ai pas mon portable sur moi ça aurait été trop beau. Je sens l'adrénaline monté en moi. Cette sensation de peur mélanger à l'action. Après un moment j'arrive à hauteur de Tom et je dis

"J'ai jamais dis que vous étiez un meurtrier et je ne le pense pas non plus."

Tom avait vite rejoins la jeune femme afin de lui venir en aide. Je dois avouer qu'il est assez vif dans ses gestes, vif et précis ce qui est vraiment un atout pour un infirmier. Qui plus est s'il travail dans un service d'urgences ou de soins de premiers secours. C'est avec rapidité et précision que je fixa la corde tout en veillant à la sécurité de Tom et de la victime. J'attrape le harnais. Je sais que la précision est importante est qu'il n'y a pas le temps pour les bavardage. Seulement je n'ai pas pour habitude d'oublier la sécurité. Même au bord de BK il m'arrive de dédramatisé des intervention. Je sais que ça permet de mettre parfois un peu de force quand il y en a besoins. Je me concentre et j'envois le harnais à Tom. Avec mon lancé le harnais est venut se ficher directement dans ses bras. Je dis tout en redescendant et en attachant un pic pour une sécurité en plus pour Tom

"Tu es sécurisé Tom, est elle blessé? ou en état de choc?"

L'un ou l'autre n'est jamais facile à gérer. Le pire sont les blessures style fracture mais je suis certaines que Tom c'est ce qu'il fait. Je reprends

"Si je monte en parallèle avec toi on pourrait avoir une double sécurité."

Tom me dit qu'elle est en état de choc. Il n'y a rien d'étonnant vu les circonstances. Il me dit qu'il est ok pour que je montes en parallèle pour une double sécurité. Malgré ma jambe écorché je monte assez facilement. Je sais ce que je fais. Je dis arrivant au coté de la femme et de Tom.

"ça va aller on va descendre tous ensemble."

Je dis à la femme

"Je m'appelle Gina. Et vous?"

Je regarde Tom il semble savoir s'y prendre. Après un moment je reprends au bout d'un moment

"On va y aller doucement. La paroi est assez abrupt mais ensemble ça va aller."

Je regarde la jeune femme. Je me demande bien ce qu'elle fait ici. Toute seule avec aucune sécurité.

Bien sur que je peux le faire. C'est logique. Je passe le harnais autour de la victime puis autour de Tom. Je fait en sorte de bien les sécuriser l'un et l'autre. Une fois fait je dis

"Voilà c'est fait."

Je regarde la victime et je dis

"On va descendre tout doucement. ça va aller vous êtes en sécurité Tom vous tiens bien"

Je descend un peu de façon à mieux les sécuriser

"C'est bon de mon coté"