Il y a quelques jours de cela la voiture tomba dans un ravin. Il y avait du sang partout notre petit Tommy prit de peur arriva à sortir de la voiture. Ces parents adoptifs était mort. Bien que bléssé le petit garçon arriva à se cacher, des gens vinrent avec un hélicoptère. De sa cachette il observa. Il y avait trois monsieurs. Un des messieurs laissa tombé un porte feuille. Il ne s'en apperçut pas. Ils partirent après avoir constaté les décés. Notre petit Tommy ramassa le porte feuille et l'ouvrit. Il y avait une photo et une adresse. Il décida de retrouver le monsieur qui avait laisser tombé ça pour lui redonner. Tommy déchira ses vêtements pour noué autour de sa jambe qui saignait. Il marcha longtemps et arriva devant une maison

*ça doit être ici*

Il alla doucement cogner à la porte. Il n'y a personnes il s'asseya sur le perron. et ré-ouvre le porte feuille pour regarder l'adresse. C'est bien ici. Le monsieur s'appel Mark Harland. Tommy leva la tête pour regarder les oiseaux faire un nid dans un arbre.

Je viens de finir de rendre ma garde et l'équipe de ma femme vient juste à l'instant de prendre la relève, je ne rêve qu'une seule chose : aller prendre un verre au bistrot puis de rentrer à la maison. En cherchant mes clefs de la voiture, je me rends compte que je n'ai plus mon portefeuille. 

* Sapristi ! Où l'ai-je mis bon sang ?!

Je retourne dans mon cabinet, le fouille au moindre recoin et ne le trouve pas. Je me précipite vers mes collègues pour leur demander s'ils l'ont vu, ils me répondent négativement. Je me dirige vers le micro et contacte l'hélicoptère, là encore c'est une réponse négative. Je repense à ma dernière intervention et décide de me rendre sur les lieux. Après avoir regardé et re-regardé, je ne peux que constater l'absence de mon portefeuille. Je décide de rentrer en vitesse à la maison pour me changer et aller chez les objets perdus et la police. Quelqu'un l'a forcément vu et pris. Une demi-heure plus tard, j'arrive devant la maison, ouvre le portail et vois un gamin chez moi. Je me dirige vers ma voiture, éteins le contact puis me dirige vers lui en lui disant doucement :

 - Bonsoir Gamin ! Que fais-tu ici chez moi ?

Tommy vit arriver une voiture. Un monsieur en descend. Le même monsieur qu'il avait vu tapis dans sa cachette. Il s'approche. Il à l'air d'être grand. Il n'est plus habillé en rouge. Lentement Tommy se lève et lui tend son porte feuille tout en disant

- "Je vous rapporte ceci je crois que c'est à vous monsieur. C'était à coté de la voiture dans le ravin."

Le regard de Tommy fixe la voiture du monsieur. C'est dangereux les voitures quand on roule trop vite et aussi quand on est fatigué.

- "Papa il était fatigué. Il a pas vu le ravin. Il a pas pus tourner le volant. Maman ne voulait pas qu'il conduise. Ils...Il y avait du sang partout.."

Tommy reporta son intention sur le monsieur il rajouta avant de le laisser le temps de dire quoique ce soit

- "Désolé monsieur de mettre assit et attendu chez vous que quelqu'un arrive pour les papiers. ça ne recommencera plus."

Je note du sang sur le corps du petit mais il a l'air de bouger sans problème. Il me tend mon portefeuille et m'explique d'où il l'avait pris. Je fronce les sourcils : ce gamin s'est-il caché ? Il m'explique même l'origine de l'accident : la fatigue au volant et que le conducteur... était son père ! De plus en plus sidéré, je l'observe. Quand il s'excuse pour s'être introduit chez nous et me promet de ne pas recommencer. Je respire un bon coup et le regarde puis lui dis un peu sévèrement :

 - Comment t'appelles-tu ? Quel âge as-tu ? Cela fait combien de temps que tu es ici, gamin ? Pourquoi ne t'es-tu pas manifesté lorsque mon équipe et moi étions devant la voiture ?

Je croise les bras en attendant sa réponse. Parallèlement, je contacte l'hôpital pour lui dire que je vais leur amener un petit garçon inconnu, celui-ci a été victime d'un accident. Je raccroche et lui dis :

 - Alors ?! J'attends tes réponses gamin !


Alors il n'y a aucune explication rationnelle pour expliquer ce que je vis, mais alors là pas du tout ! Il m'a sans doute vu faire et savoir que je suis un médecin et non la police. Qu'est-ce que je fais là maintenant ? Je patiente jusqu'à ce que le gamin me réponde et j'espère qu'il va le faire vite car je n'ai pas que ça à faire !

Le monsieur ne semble pas très content d'apprendre que le petit Tommy c'était cacher et qu'il ne s'était pas manifester pendant l'accident. Mais ça aurait rien changé? En plus Tommy ne veux pas déranger. Il n'aime pas trop entendre quelqu'un lui crier dessus.

- "Tommy, 8 ans. Je suis là depuis pas longtemps. J'avais peur."

Voilà autant être franc. Tommy a peur de déranger, il a eu pour habitude de se faire tout petit.

- "Je vais disparaitre je susi désolé de vous avoir importuné. Au revoir"

Tommy commence à enchainer le pas pour partir.

Bon ! Je vois à présent qui il est ! Un gamin de huit ans appelé Tommy ! Il me dit qu'il a peur. 

 * Peur ? Mais de quoi a-t-il peur ?

Je le regarde, commence à me détendre quand je le vois commencer à partir, je me place devant lui et lui dis plus doucement :


 - Stop ! Que fais-tu là ?

Je lui désigne la voiture et poursuis :

 -Tu vas monter dans la voiture et je vais t'emmener à l'hôpital. Une fois là-bas, tu seras examiné puis soigné. Me suis-je bien fait comprendre ?

En temps normal j'aurai appelé le samu mais comme je n'ai pas encore entré la voiture, je marche à côté de lui et le questionne :

- As-tu de la famille dans le coin ? Amis de la famille ? Quelqu'un de suffisamment proche pour s'occuper de toi ensuite ?

Tommy stoppa net en entendant le monsieur lui demander ce qu'il faisait. Il enchaina en parlant de monter dans la voiture. Le monsieur semble être très à cheval sur les protocoles. Tommy le suits. Il pose des questions.

- "Ils m'avait adopté se n'était pas vraiment mes vrais parents. Je peux m'occuper de moi seul"

Le petit Tommy stoppe devant la voiture. Dans sa tête il revoit des images se bousculer dans sa tête.

- "Je suis désolé monsieur je peux pas."

Tommy commença à reculer lentement de la voiture. Ne voyant pas où il m'y les pieds Tommy se prend les pieds dans une branche et il tomba en arrière. Il eut le reflexe de mettre ses mains en protection.

- "Je peux pas.."

Certes je me suis montré brutal avec les gamins mais c'est comme ça ! Si vous étiez médecin urgentiste, auriez-vous accepté de voir un enfant qui entre chez vous alors qu'il avait été victime d'un accident et qui plus est, s'était caché alors que vous étiez en intervention ? Non ! Je ne peux pas admettre cela sauf si c'est un délinquant. Ce Tommy là, n'en est pas un, je le vois dans ses yeux. Il m'explique qu'il est un enfant adopté et qu'il peut être autonome. J'hallucine mais je lui dis calmement :

 - Tu crois que tu peux te débrouiller tout seul gamin mais dans les faits tu es un mineur. Sais-tu ce que cela signifie ?

A peine arrivés devant la voiture et que j'ai ouvert la portière arrière pour que le gamin entre, il part en arrière en me disant qu'il ne peut pas. Je ne mets pas longtemps à comprendre. Il met ses mains devant lui. Je ferme la portière et lui demande doucement :

 - Que t'arrive-t-il ? C'est à cause de l'accident pas vrai ?

Je le regarde et lui dis en secouant la tête :

 - Si tu ne t'étais pas caché tout à l'heure, tu aurais transporté à l'hôpital en hélicoptère et à l'heure actuelle tu serais déjà soigné. 

Je me tais pendant une seconde pour reprendre mon souffle et le rassure :

 - Tu n'as qu'à te mettre à la place arrière. Ne t'inquiète pas ! Je vais rouler prudemment pour deux bonnes raisons : 1)  je ne tiens pas à me tuer. 2) Je ne tiens pas non plus à transformer ma femme en veuve inconsolable.


Je termine par :


 - L'hôpital t'attend Tommy. Il n'y a pas un instant à perdre contrairement à ce que tu crois.

J'ouvre une nouvelle fois la portière arrière droite et prie pour que le gamin entre dans la bagnole.

D'un geste rapide Tommy se remit sur ses deux jambes. Le petit garçon est de nature a avancer, a toujours avancer. Il écoute les paroles du monsieur. Il dit

- "Se sont que des égratignures monsieur. Je veux pas vraiment aller à l'hôpital. Je marche, je cause et je ne pleure pas ça ne fait pas très mal."

Tommy a déjà été à l'hôpital il y a longtemps. Il en a gardé de très mauvais souvenirs. Ce qu'il ne veux pas c'est les questions sur les grandes cicatrice de brulure qui marbre son dos.

- "Mais si vous voulez vraiment je dois vous obéir même si vous n'êtes pas mon papa. mais je ne veux pas qu'on touche à mon dos."

Des égratignures voire pires ! Comme je n'ai pas mon matériel médical, je ne peux pas faire grand chose et encore moins l'examiner. Il me dit qu'il ne veut pas aller à l'hôpital. Pourquoi donc ? Cette phrase est surprenante. Ce gamin me surprend encore une fois en obéissant,en entrant dans la voiture et en s'attachant la ceinture. Je n'ai pas le temps de fermer la portière qu'il ajoute qu'il ne veut pas qu'on lui touche le dos. Se pourrait-il qu'il ait été battu ? Rien qu'à cette pensée, mon esprit s'échauffe. Je ferme la portière puis me dirige vers la place du conducteur tout en respirant. J'entre à mon tour, m'installe et démarre la voiture. Comme je lui ai promis, je roule lentement. Mon téléphone sonne, mais je ne réponds pas. Je prends la direction du périphérique puis de l'hôpital. Durant le trajet, je lui pose quatre questions seulement :

 - Pourquoi ne veux-tu pas aller à l'hôpital ? Tu as peur ? Pourquoi ne veux-tu pas qu'on examine ton dos ? As-tu été battu ?


Je regarde dans le rétroviseur pour le surveiller puis le voyant mal à l'aise, je mets la radio du rire. Rien de tel que des sketchs pour remonter le moral et faire disparaître la peur.

Notre petit Tommy a attaché sa ceinture dès qu'il fut monté dans la voiture. Il ne se sent pas très à l'aise. Le monsieur monte devant. Il roule doucement. Il pose encore des questions. Tommy se sent mal à l'aise. Le monsieur mets la radio. Tommy décide à répondre

- "Je ne suis pas malade. L'hôpital c'est pour les personnes malade qui vont mourir. Moi je ne veux pas mourir. Non personne ne me tape."

Tommy regarde la route avant de reprendre après un moment sans rien dire

- "Mon dos a été brulé quand le feu a pris dans l'appartement avec mes parents, mes vrais parents. C'était tout à vif et ça n'a jamais vraiment guéris ça fait mal parfois. à l'hôpital ils disaient que j'allais mourir. Je les ai entendut les blouses blanches. Mais ils ont perdu leurs paris car je suis pas mort."